LES JOURS D'ICI

Nouvelles

Une promenade en forme de “Nouvelles” dans les dédales des quotidiens marocains…

178 pages, 2002

D’accord.D’accord ! Je vais te dire comment je fais...

La vérité, c’est que je n’invente rien.Oui, je l’avoue.Il n’y a rien d’imaginaire dans mes récits.Absolument rien.

Voilà : je sors dans la rue, je regarde les gens qui vivent, je regarde les gens morts.Je les épie.Je suis un voyeur. 

Puis je m’empare de leurs vies, j’usurpe leurs morts et j’en fais des mots.Je suis un pilleur.  Un chasseur d’âmes. Les uns volent des intérieurs de musées et moi je dépouille des musées intérieurs.Je commets sur des personnes le viol d’en faire des personnages. Je suis comme ceux qui empaillent des animaux pour en faire des objets décoratifs. Je crucifie des existences humaines sur du papier.

Je ne suis pas un créateur.Je suis un faussaire. Ce que tu trouveras dans les pages qui suivent ne vient pas de moi: il vient du monde.

Je ne suis qu’un plagieur de réalité.





LIVRES A PROPOS…

Démesure des mets dans Gourmandises et La fête du mort de Siham Benchekroun. Mohamed El Bouazzaoui. In : De la culture à table (poétique et esthétique de l’objet culinaire). Faculté des Lettres et des Sciences Humaines de Rabat, 2020.

PRESSE FRANCOPHONE (extraits)

  • “La description, voilà un art que l’auteur des « Jours d’ici » manie à la perfection. Ce recueil de nouvelles a un charme irrésistible. C’est un ouvrage agréable et d’une grande douceur” La Gazette du Maroc (mai 2003)

  • “Ce recueil a une âme, il est écrit avec beaucoup de poésie. Une poésie qui n’empêche pas la cruauté des mots. On quitte cette lecture avec beaucoup de regrets, regrets de ne pas rencontrer davantage de personnages si attachants mais aussi plus vrais que nature, puisés tout droit dans le quotidien ” (Maroc Hebdo (mai 2003)

  • “Apres Oser Vivre et A toi, Siham Benchekroun vient de publier un recueil de nouvelles sous le titre évocateur : “Les Jours d’ici” : le quotidien tel qu’il est vécu par des gens ordinaires dans un monde de plus en plus sans repères et sans âme. C’est également des profils d’homme et de femmes d’ici tels que la main habile de l’auteur les croque au fil des histoires…” Le Matin (mai 2003)

  • Altérités : Vision existentielle ou existentialiste des gens et de la vie ? S. Benchekroun pose un regard entomologiste sur les individus et leurs sentiments.” La Vérité (mai 2003)

  • “Ce recueil de nouvelles fait plus et mieux pour la cause du « Maroc d’en bas » que bien des Colloques. Siham Benchekroun aime les mots, les cisèle au plus près et reprend son cheminement dans les arcanes de l’être. Un livre à lire. (juillet 2003).

  • “…Treize nouvelles qui évoquent le quotidien de personnages aussi divers que variés, des existences sans grand intérêt sur lequel se penche l’auteur, en leur donnant la parole…” Ousra (juin 2003)

  • “Dans un style plutôt soutenu, l’auteur nous donne à lire des tranches de vie de personnes anonymes, des gens tout à fait ordinaires…” Le Journal (juin 2003)

  • “…C’est l’envers des coulisses que l’écrivain explore de sa plume alerte. Moments de vie saisis sur le vif, instantanés, Siham Benchekroun explore avec délicatesse, avec talent”. Citadine (juin 2003)

  • “Un livre vif, espiègle, sensible et profond…” Famille actuelle (juin 2003)